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Invoquer les droits de l'homme -
en Angola

La République d'Angola est un État membre des Nations Unies et de l’Union africaine. Le pays a ratifié plusieurs des conventions relatives aux droits de l’homme (voir liste comparative ci-contre) et s’est ainsi obligé à respecter les règles contraignantes qui sont inscrites dans ces instruments internationaux.

L’Angola est un pays de l’Afrique australe dont le portugais est la langue officielle. Il est bordé à l’ouest par l’océan Atlantique. Avec une superficie de 1.246.700 mètres carrés, c’est le 22e pays du monde et le septième du continent africain. À l’échelle mondiale, la densité de population est très faible. Le pays est devenu indépendant du Portugal le 11 novembre 1975. Sa capitale est Luanda. L’Angola est un État membre des communautés économiques régionales SADC et CEEAC.

Avec un Indice de Développement Humain de 0,56; l’Angola est placé 143ème des 182 pays dans l’édition 2009 du Rapport sur le Développement Humain de la PNUD. Les 18,0 million d’habitants ont une espérance de vie de 47 ans. La croissance de la population atteint 2,6 % par an. Le PIB totalise 3.450 US-$ par habitant. Les dettes extérieures s’élèvent à 26,2 % du produit intérieur brut.

Dans la mesure où l'Angola a ratifié les protocoles facultatifs à ces conventions ou a accepté la compétence des organes des Nations Unies chargés des droits de l’homme (voir liste comparative ci-contre), les ressortissants angolais et leurs représentants peuvent revendiquer leurs droits auprès de ces organes.  

Tous les Angolais peuvent s’adresser soit au Comité des droits de l’homme des Nations Unies sur la base de la procédure 1503, soit aux rapporteurs spéciaux chargés des violations des droits de l’homme selon leur spécificité ou à l’ECOSOC s’il s’agit de violations des droits des femmes.

L'Angola étant un État membre de l’UNESCO, ses ressortissants peuvent utiliser la procédure de l’UNESCO en cas de violations des droits de l’homme dans les domaines de compétence de l’Organisation.

Conformément aux conventions que l'Angola a ratifiées, les organisations d’employeurs comme celle des travailleurs et certaines autres organisations de ce pays peuvent adresser des plaintes selon les procédures de l’OIT (Organisation Internationale du Travail). Les plaintes individuelles ne sont pas recevables.

L'Angola étant membre de l’Union africaine, les ressortissants et organisations non gouvernementales (ONG) peuvent déposer des plaintes auprès de la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples.

Ils peuvent aussi adresser des plaintes conformément aux orientations de l’Union Européenne concernant les défenseurs des droits de l’homme, s'agissant de peine de mort ou de torture auprès des ambassades des États membres de l’UE et des délégations de la Commission européenne.

En cas de violations des droits de l’homme par des entreprises multinationales, il est également possible de contacter les points de contact nationaux dans un État membre de l’OCDE.        

L’Angola n’est pas encore membre de la Cour Pénale Internationale.

Signature:   Ratification: 1992 (accession) Reserves: no/non Signature protocol facultatif:   Ratification protocol facultatif: 1992 (accession) Reserves: no/non Dernier rapport périodique: 2011 Dernières observations finales:    
Signature:   Ratification: 1992 (accession) Reserves: no/non Dernier rapport périodique: 2008 (Core document forming part of the reports of States Parties) Dernières observations finales: 2008  
Signature:   Ratification:   Reserves:   Compétence du Comité recommu:   Dernier rapport périodique:   Dernières observations finales:    
Signature:   Ratification: 1986 (accesion) Reserves: no/non Signature protocol facultatif:   Ratification protocol facultatif: 2007 (accession) Reserves: no/non Dernier rapport périodique: 2004 Dernières observations finales: 2004  
Signature:   Ratification:   Reserves:   Compétence reconnu, Art. 22:   Dernier rapport périodique:   Dernières observations finales:    
Signature: 1990 Ratification: 1990 Reserves: no/non Dernier rapport périodique: 2010 Dernières observations finales: 2010  
Signature:   Ratification:   Reserves:   Dernier rapport périodique:   Dernières observations finales:    
Signature:   Ratification:   Reserves:   Dernier rapport périodique:   Dernières observations finales:    
Signature:   Ratification:   Reserves:   Signature protocol facultatif:   Ratification protocol facultatif:   Reserves:   Dernier rapport périodique:   Dernières observations finales:    
Ratification Charte de Banjul: 1990 Ratification Protocol au Court africain:   Ratification Charte des enfants: 1992 Ratification Protocol de Maputo: 2007 Dernier rapport périodique: 1998  
Partie de la Cour Pénale Internationale: no 
Mandat par pays: none/aucun 
Institution national des droits de l´homme: yes/oui 

Mise à jour: 28.01.10 – 11:55